Depuis le coup d’État au Niger du 26 juillet, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est une nouvelle fois pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté ses pairs de la Cedeao, dont la Mauritanie n’est pas membre, sollicitent son appui au blocus économique décidé le 30 juillet, et à une éventuelle intervention militaire. De l’autre, les putschistes, qui rejettent toute ingérence étrangère, en appellent à la solidarité sahélienne.