Donald Trump choque les Britanniques en forçant un couple à rencontrer la femme qui a tué leur fils

sam, 19/10/2019 - 10:23

Le président américain s'est invité dans un fait divers qui crée des tensions entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne
Un fait divers au milieu d'un scandale médiatico-diplomatique. Cette semaine, une histoire dramatique... et l'intervention de Donald Trump ont plongé le public britannique dans un profond désarroi. Tout commence avec l’histoire invraisemblable d’un jeune Anglais décédé dans un accident de voiture impliquant la femme d’un espion américain qui, en fuyant aux Etats-Unis, a déclenché une mini-crise diplomatique entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Harry Dunn, un jeune homme de 19 ans, est décédé le 27 août dernier quand Anne Saccolas, une Américaine de 42 ans vivant au QG des espions de la Royal Air Force, l’a renversé alors qu’elle roulait sur le mauvais côté de la route. Pour éviter d’être jugée, Anne Sacoolas a fui le pays quelques jours après l’accident en invoquant l’immunité diplomatique dont bénéficie sa famille grâce au travail de son mari sur la base, rapporte le Daily Beast.

Une rendez-vous avec Donald Trump
Mais les parents de Harry Dunn sont prêts à tout pour que justice soit faite. Après avoir beaucoup communiqué sur l'affaire dans les médias britanniques, ils ont décidé de partir cette semaine pour les Etats-Unis afin de faire pression sur le gouvernement américain pour obtenir l’extradition d’Anne Sacoolas en Grande-Bretagne afin qu’elle soit jugée.

« Je veux juste lui parler d’homme à homme, de père à père », a déclaré le père d’Harry Dunn lundi matin au sujet de Donald Trump. « En tant qu’homme, en tant que père, comment peut-il laisser cela arriver ? »

C’est avec surprise que les parents ont appris le soir même qu’ils étaient invités à se rendre à la Maison Blanche pour discuter du sujet. Deuxième surprise, c’est avec le président Donald Trump en personne qu’ils avaient rendez-vous. Une rencontre organisée selon le chef d'Etat américain à la demande du Premier ministre britannique Boris Johnson (ce que BoJo nie).