
Aujourd’hui, les Haratines refusent l’appartenance obligatoire à une identité dominante qui ne les a jamais pleinement reconnus. Ils refusent d’être assignés à une place subalterne dans un récit national qui les marginalise. Ce refus n’est ni un rejet de la nation, ni une volonté de division : c’est une affirmation de dignité.