
Depuis plus d’une décennie, Biram Dah Abeid occupe une place difficile à ignorer. Ses arrestations répétées n’ont pas freiné son ascension. Elles l’ont renforcée. Ses candidatures présidentielles en 2014 et 2024, son siège parlementaire, sa reconnaissance internationale font de lui une voix centrale. Mais ce rôle, il ne l’a pas seulement conquis. Les régimes successifs l’ont façonné. En l’emprisonnant. En le libérant.